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Actuellement, deux millions de Belges courent un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. Une partie importante de la population s’appauvrit inexorablement, emportée dans un cercle vicieux consistant en l’augmentation de la disparité des revenus financiers et la diminution de l’accès à des ressources de base (en matière d’accès au logement, de perspectives d’emplois corrects, de connaissances, d’accès aux nouvelles technologies…). Pour le mouvement laïque, le droit à un niveau de vie digne constitue un préalable indispensable à l’exercice d’autres droits fondamentaux. La justice sociale et la dignité humaine sont des conditions de l’émancipation laïque et donc d’un projet de société attaché au progrès social. Et c’est quand les droits vitaux des personnes ne sont plus rencontrés que la tentation devient grande de se tourner vers les extrêmes. En effet, la question de la solidarité et de l’émancipation des individus est indubitablement liée à celle de la démocratie. Et pourtant, l’éradication de la pauvreté ne semble pas un objectif inatteignable, pour autant que la volonté politique existe et que des moyens suffisants y soient consacrés. D’où la thématique de la campagne d’éducation permanente « Solde insuffisant : le choix de qui ? ». Le choix d’aborder cette thématique durant une année électorale ne s’est pas effectué par hasard. Pour le Centre d’Action Laïque, la précarité doit être d’une réelle priorité de l’action publique et constitue donc un thème essentiel pour la campagne électorale. La campagne du Centre d’Action Laïque repose sur un double questionnement. D’une part, la personne précarisée est-elle réellement responsable de la situation dans laquelle elle se trouve ? Est-ce réellement son choix d’être allocataire social, travailleur pauvre, étudiant au statut précaire, mère célibataire, réfugiés… ? Que penser des discours ultra-responsabilisants, voire culpabilisants ou criminalisants, à l’égard des personnes en situation de précarité ? Les sanctions à leur égard ont-elles un sens ? La responsabilité individuelle martelée dans pas mal de discours politiques ne doit pas mener à une irresponsabilité collective. D’autre part, les pouvoirs publics se donnent-ils réellement les moyens de lutter contre la précarité et d’assurer la cohésion sociale ? Le solde (budgétaire) insuffisant pour éradiquer la pauvreté est un choix politique, le choix de qui ? Bien entendu, à tous les niveaux de pouvoir en Belgique, des efforts sont faits. Sans ça, la situation serait bien pire. Pour y voir clair, la campagne du Centre d’Action Laïque traitera, dans une perspective libre-exaministe, les politiques menées et se penchera notamment sur l’importance de la sécurité sociale, le rôle des CPAS et les conditions de travail difficiles et précaires des travailleurs sociaux dans le contexte des politiques d’activation, les non-recours aux droits sociaux, le statut de cohabitant, les questions de santé mentale, la fracture numérique, les inégalités face à la crise environnementale… Tout au long de sa campagne d’éducation permanente 2024, sur la base des valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité qui sont les siennes, le Centre d’Action Laïque rappellera avec force le nécessaire investissement dans les droits sociaux et dans une société solidaire. Il insistera également sur l’importance de (re)bâtir une société aux responsabilités sociales partagées et de renforcer le dialogue social et les moyens conférés à une aide sociale non-coercitive afin de pouvoir dessiner un avenir sûr pour toutes et tous. Concrètement, la campagne mobilisera le Centre d’Action Laïque et ses sept régionales ainsi que nombreuses associations du mouvement laïque. De très nombreux événements seront organisés au cours desquels il s’agira de réfléchir, de débattre pour en bout de course faire émerger des propositions et revendications à l’attention des pouvoirs publics. La campagne déroulera sur tout le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Venez assister à la projection de ce film poignant et échangez avec le réalisateur sur la réalité carcérale en Belgique. Née de la nécessité d’une immersion longue au cœur de la prison bruxelloise, La Peine est une plongée intime et inédite dans les profondeurs de la condition carcérale. À travers le quotidien des hommes et des femmes qui y vivent – détenus, gardiens et directeur –, le film révèle les fêlures et les espoirs d’une humanité qui tente de résister à sa propre négation. 𝗣𝗹𝗮𝗰𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲́𝗲𝘀, 𝗶𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝗯𝗹𝗶𝗴𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScpQ0RWxG2M8wmanp9Q5kO_oRX0vMU4uwlFYxbNtJSrkkorCQ/viewform?fbclid=IwAR2yhZE4LOleevibtA0X8_z1OgucXaE1dklpUMbExhUBNcBvZt8thkmbK7g_aem_AZQvHj19fK_LaEJCAzI1wxZb8l2tymONGO8RTvMUSxlYdqbfXz6_6J7I9eXeitmycqT3cowTQiAcSJ_ECyMnulmk 𝗜𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : Date : 13 mai Heure : 19h30 Lieu : Ciné4, Rue de Soignies 4, 1400 Nivelles. Participation gratuite. Nous espérons vous y voir nombreux ! En collaboration avec Laïcité Brabant wallon et La Touline, service d'aide aux justiciables

Apres « HAB(R)ITER ou si bien chez soi » (2022), « MANGER !? Regarde dans ton assiette » (2023), l’expo 2024 de la Fabrique de Soi-Laïcité Brabant wallon nous permet de découvrir une troisième thématique essentielle : « ( S’)AIMER. Un cœur qui bat pas que pour soi ». S’aimer soi-même ou le fait de s'accepter et d'être en paix avec soi-même et avec ses décisions est le premier axe de cette nouvelle exploration artistique. Quand on s'aime, cela signifie que l'on a reconnu et que l'on a conscience de sa propre valeur. De ce fait, on accomplit ce qui est bon pour soi. Se plaire, se trouver bien. C’est le gros défi quotidien de la Fabrique de Soi : renforcer la confiance en soi et l’estime de soi. S’aimer dans la relation à l’autre, le second axe, explore notre capacité à créer du lien avec les autres et à préserver la relation. Lorsqu'on s'attache à quelqu'un, ce n'est pas si simple. On se pose plein de questions. Il s'agit d'accepter de faire confiance à cette personne et de se laisser aller dans la relation. Tout un programme ! Tout un programme aussi que d’avoir son cœur qui bat pour les autres, jusqu’à en défendre des causes et des droits. Et pour concevoir cette expo…Les sources d’inspiration n’ont pas manqué : combien de chansons et mélodies n’ont-elles pas été écrites comme « Quand on n’a que l’amour » de notre Brel national ? Combien d’auteurs, d’écrivains ou de réalisateurs n’ont pas mis en exergue cette thématique comme Tim Burton et sa fameuse « Mécanique du cœur » ; ou Sempé et Goscinny avec leur célèbre « Le Petit Nicolas » et ses copains. Citons également « La Guerre des boutons » évoquant l’amitié parfois mêlée de cruauté ; combien de marguerites effeuillées au rythme de « Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout ! » ? Combien d’œuvres devenues chefs-d’œuvre telles que « La valse » de Camille Claudel, « Le baiser de l’hôtel de ville » de Robert Doisneau ou encore « Les deux personnages gesticulant », comme portés par l’euphorie de leurs sentiments de Keith Haring ou « Le baiser » de Gustave Klimt ? Combien de représentations rouges et ses variantes allant du rouge sang au rouge carmin ? Combien de carnets de poésie où les enfants expriment leurs sentiments tant amicaux qu’amoureux ? Combien, aussi, de conventions, chartes n’ont-elles pas été écrites ou encore de contrats pour affirmer le lien du mariage, ou autres. Alors puisque tout le monde s’exprime sur ce sujet…pourquoi à notre tour nous en sommes-nous emparés ? Parce qu’aimer ou s’aimer… cela s’apprend, s’explore, se développe, se réfléchit, se pense et qu’il est de notre mission d’école de devoirs d’éveiller les enfants à tous les apprentissages y compris ceux des sentiments, des émotions et des valeurs. Il est trop fréquent de voir ou d’entendre des enfants se chamailler, se narguer, s’insulter…et de dire « on rigole ». Leur apprendre alors à dire autrement ; à décoder certains extraits du texte du « Le Petit Prince » et à comprendre ce que signifie « (S’) apprivoiser » …avec au final cette ambition leur apprendre à agir avec humanité, d’« en avoir plein le cœur » pour leurs proches, pour leurs moins proches, pour défendre des causes, des réalités, des valeurs. Avec « (S’) AIMER. Un cœur qui bat pas que pour soi » la Fabrique de Soi montre qu’elle est aussi une fabrique de liens : liens d’amitié, liens de solidarité, liens faits d’intergénérationnel, de confiance, de respect. Liens qui se font ou se défont ; liens forts et durables ou liens éphémères. Ainsi, au fil de ces inspirations et des classiques de l’Espace Créa de la Fabrique, une des réalisations des enfants fera peut-être le buzz de l’exposition. Vous y découvrirez des boites telles des boites à insectes ou mini cabinet de curiosités intitulé « Mes indispensables pour aimer ». Suite à un atelier de parole où les enfants ont évoqué ce qui était nécessaire pour aimer…Citant pêle-mêle des ingrédients comme la douceur, le rire, le jeu, les secrets, le respect, mais aussi leur téléphone, etc. Pour permettre aux enfants de réaliser cela, un véritable « magasin » existe au sein de l’Espace Créatif contenant différents types de tissus, ouate, papiers de verre, fils, cordes, aimants, épingles, trombones, cailloux, morceaux de sucre, capsules, bouchons, petites figurines, petits objets et autres Playmobil ! Concrètement ? Retenez donc la date de l’inauguration de cette expo -ouverte à tou.te.s- : le 28 juin à 19h au Centre culturel de Tubize, en présence des enfants et ados artistes ET du Délégué général aux droits de l’enfant, Solayman Laqdim qui ne manquera certainement pas de nous rappeler un des droits fondamentaux des enfants, à savoir celui d’être aimé et protégé. L’expo sera ouverte librement au public le samedi et dimanche 29 et 30 juin de 14 à 17h. Et, sur rendez-vous, les 1er, 2, 3, 4, 5, 6, 10 et 11 juillet 2024. Pour les visites en solo, en familles ou avec un groupe (scolaire ou associatif). Infos et réservations : 02 355 04 76

Pour le Centre d’Action Laïque, les échéances électorales constituent un moment capital qui lui permet de rappeler les valeurs fondamentales qui sous-tendent son action mais également de s’adresser aux représentants politiques et aux citoyens. Le Mémorandum 2024 présente les pistes de solutions et recommandations proposées par le Centre d’Action Laïque dans la perspective des élections du 9 juin 2024. Il illustre la manière dont le mouvement laïque souhaite que soient traduites les valeurs de liberté, d’égalité et de solidarité dans une série d’actions emblématiques. L’organisation d’un débat politique permettra au Centre d’Action Laïque du Brabant wallon de dresser les constats du secteur associatif brabançon, et de discuter avec les candidats des solutions proposées par le CAL. Objectifs Promouvoir le travail du Centre d’Action Laïque et les solutions proposées dans son Mémorandum 2024 ; Demander aux différent·es représentant·es de partis de se positionner en fonction de thématiques choisies par nos soins ; Aider les citoyen·nes à prendre une décision la plus éclairée possible pour les élections fédérales du 9 juin prochain ; Permettre une rencontre entre le secteur associatif, les citoyen·nes et les candidat·es de notre circonscription électorale. Participant·es Anne Lambelin (PS) Nicolas Van Der Maren (MR) Yves Coppieters (Les Engagés) Pierre Pinte (DéFI) Simon Moutquin (Écolo) Amaury Laridon (PTB) Thématiques Justice climatique Politique d'accueil Réenchantement de la politique Infos pratiques : Ferme du Douaire (2 Avenue des Combattants - Ottignies) Le 15 mai 2024 à 18h30 18h30 : Lancement de la discussion - 20h30 : verre de l’amitié et rencontre avec les représentant·es des partis Cet événement est gratuit Contact : alexis.etienne@laicite.net Inscription : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf9lO5d6BR5l0zYc8EoqvrUb1Wfxp9MY1250qFhJLk-cJHOYg/viewform

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Centre d'Action Laïque réaffirme qu’il n’y a pas de cohésion sociale sans égalité de genre ! La campagne d’éducation permanente 2024 du mouvement laïque portera sur la cohésion sociale et plus particulièrement sur la lutte contre la précarité et les inégalités. La cohésion sociale repose sur le respect des droits fondamentaux de chaque individu. La garantie d'un niveau de vie suffisant est un préalable indispensable à l'exercice des droits fondamentaux et à l’émancipation de toutes et tous. Et pourtant, ce n’est pas la réalité que beaucoup d’entre nous connaissent et les femmes en font particulièrement les frais : le statut de cohabitant les affecte particulièrement et les place dans une situation de dépendance financière envers leur conjoint. Huit fois sur dix, ce sont des femmes qui ont la responsabilité des familles monoparentales, et huit fois sur dix, ce sont encore elles qui travaillent à temps partiel… Ce sont aussi elles qui gagnent moins que leurs homologues masculins : en Belgique, l’écart salarial peut monter jusqu’à 21% ! Quel rapport ? Les femmes et les filles sont les principales victimes de violence sexuelle à laquelle s’additionnent les violences – physiques, économiques, financières et sociales – souvent perçues comme isolées, alors qu’elles sont en réalité interconnectées et contribuent au maintien d'un système patriarcal et inégalitaire qui entrave l'autonomie de décision des femmes et leur droit au bien-être. Et cette spirale porte un nom : le continuum des violences. L'autonomisation des femmes est une clé essentielle pour renforcer la cohésion sociale. Cela implique de créer des opportunités égales, d'encourager la diversité dans tous les domaines et de garantir des politiques qui soutiennent l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Les femmes doivent avoir la possibilité de contribuer pleinement à tous les aspects de la société, de la prise de décision aux initiatives économiques, culturelles et sociales. Ce 8 mars est l’occasion de rappeler notre engagement à promouvoir la cohésion sociale en travaillant activement à l'éradication des inégalités de genre. Ensemble, construisons un monde où chaque femme peut vivre librement, équitablement et en toute dignité. Le Centre d'Action Laïque appelle l'ensemble des citoyens et citoyennes à rejoindre la Marche Mondiale des Femmes et à se mobiliser lors de cette journée de lutte, afin de renforcer les droits des femmes et d'assurer leur exercice effectif.

À l'occasion de la semaine des droits des femmes, nous vous proposons avec la Ville de Wavre et différents partenaires une série d'activité gratuites. Pour une société plus égalitaire ! Conférence : « Vieillir en tant que femme : la double peine ? » L’âgisme est la seule discrimination qui n’épargne personne : la moitié de l’humanité ne subira jamais le sexisme, une grande partie d'entre elle ne subira jamais le racisme, ni l’homophobie, par exemple. Pour autant, les mécanismes de cette discrimination ne sont pas les mêmes pour tout le monde et l’avancée en âge est un facteur aggravant du sexisme. Au cours de cette conférence, nous verrons comment les mécanismes de l’âgisme prennent racine dans l’enfance, pourquoi les femmes subissent l’âgisme beaucoup plus tôt que les hommes, et quelles sont les conséquences sociales et économiques de cette discrimination, qui reste mal connue car mal identifiée. Par Fiona Schmidt, auteure du livre “Vieille peau” aux éditions Belfond, en collaboration avec Laïcité Brabant Wallon. Date : 22 mars Horaire : 19h30 Lieu : Librairie Claudine, Courte Rue des Fontaines 74, 1300 Wavre. Tarif : Gratuit Inscription : info@librairieclaudine.be – 010/86 01 11 Ciné-débat : "Annie Colère" Février 1974. Parce qu'elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l'aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l'adoption de la loi sur l'avortement un nouveau sens à sa vie. La projection sera suivie d'un débat animé par Laïcité Brabant Wallon et Amnesty International. Date : 23 mars Horaire : 20h Lieu : Salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville. Place de l’Hôtel de Ville 1, 1300 Wavre. Tarif : Gratuit Inscription : culture-evenements@wavre.be – 0476/80.14.58

L’amélioration de la condition féminine mérite et justifie toujours un combat permanent et rigoureux. Tant que l’égalité complète entre les hommes et les femmes ne sera pas établie dans le monde entier, il faudra organiser la journée internationale des droits des femmes pour démontrer que les personnes qui combattent pour cette noble cause sont toujours mobilisées, déterminées, combatives et solidaires. Depuis 10 ans, la Ville de Nivelles participe à cette journée internationale en soutenant, en accompagnant et en aidant les femmes dans leur combat, contribuant ainsi au bien-être de la société. L’objectif de Festiv’Elles est de rassembler les associations nivelloises autour de la thématique des droits des femmes et d’informer la population sur les différentes actions mises en place par chacune d’elles. Festiv’Elles veut inviter les femmes (et les hommes de bonne volonté) à se mobiliser pour instaurer l’égalité. Il s’agit d’accorder aux femmes le droit de participer aux processus décisionnels à tous les niveaux de pouvoir, dans tous les domaines professionnels, politiques, scientifiques, industriels, culturels, éducationnels, etc... et dans tous les domaines qui concernent leurs vies et leur émancipation au sens large du terme. Colette DELMOTTE, Présidente du CPAS, en charge de l’Egalité des Chances et du Plan de Cohésion sociale FESTIV’ELLES, qu’est-ce que c’est ? Festiv’elles est un projet qui rassemble diverses associations nivelloises : La Maison Arc-en-Ciel, La Touline, Les Tamaris, Vie féminine, Soralia, le Ciné 4, Laïcité Brabant wallon et le service Prévention et Cohésion de la Ville de Nivelles. Ces associations ont pour but de travailler ensemble autour de la thématique des droits des femmes. L’objectif principal est d’échanger, de partager, de réfléchir autour de ce thème qui recouvre une multitude de réalités diff érentes afin de mettre en place des actions et des événements autour des droits des femmes. Ce travail de sensibilisation permet aussi de transmettre aux générations futures l’histoire du combat des femmes en matière de droits. Ce projet évolue, au fil des années, en fonction de la situation, des besoins et des constats. En parler, c’est déjà agir. Réfléchir collectivement et mettre des actions en place permettra, nous l’espérons, de faire évoluer les mentalités au fil des années. DÉCOUVREZ LES DIFFÉRENTS ÉVÉNEMENTS QUE NOUS ORGANISONS DANS LE CADRE DE FESTIV'ELLES 01 MARS : Venez nous rencontre lors de la soirée de lancement Lors de la soirée de lancement, venez rencontrer chaque partenaire qui ont rendu ce projet possible ! Au programme : - Egayez vos papilles en profitant du cocktail de bienvenue. - Participez à notre jeu-concours et tentez de gagner des places VIP pour de futures projections cinématographiques. - Utilisez un photomaton pour vous représenter avec un tirage instantané de votre slogan préféré. Ensemble célébrons l’art, le cinéma mais surtout les droits des femmes ! Festiv'Elles vous réserve de belles surprises ! 𝗗𝗮𝘁𝗲 : 01 mars 2024 𝗛𝗼𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲 : 18h 𝗟𝗶𝗲𝘂 : Place Albert 1er 2, Nivelles 1400 (Salle des mariages) 𝗧𝗮𝗿𝗶𝗳 : gratuit 08 MARS : Ne ratez pas la projection du film "Les invisibles" ! Rejoignez-nous pour une soirée cinéma engagée, orchestrée dans le cadre de Festiv'Elles, et plongez dans l'histoire truculente de Chantal, SDF et modèle de réinsertion, qui trace son chemin à travers la réparation d'électroménager, une métaphore puissante de résilience. Acclamé par la presse pour son casting épatant et son regard chaleureux sur ces femmes précaires, ce film est une véritable pépite cinématographique qui ne manquera pas de susciter l'émotion. Il offre une réflexion profonde sur la désobéissance civile, la solidarité et la force de la groupe face à l'adversité. Après la séance, nous aurons l'opportunité de discuter et de réfléchir ensemble aux thèmes soulevés par le film. Invitez vos amis, partagez l'événement et soutenez la cause des droits des femmes. Ensemble, amplifions les voix des "Invisibles" et continuons à œuvrer pour une société plus juste. 𝗗𝗮𝘁𝗲 : 08 mars 2024 𝗛𝗼𝗿𝗮𝗶𝗿𝗲 : 20h 𝗟𝗶𝗲𝘂 : Ciné4 - 4 Rue de Soignies 1400 Nivelles 𝗧𝗮𝗿𝗶𝗳 : 5€ 𝗥𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : https://nivellescine4.cine.boutique/media/714?showId=10161 05 & 06 MARS : Confection de trousses Dans le cadre de Festiv'Elles, avec BruZelle nous vous convions à un atelier gratuit, solidaire et créatif qui marquera notre engagement commun pour l'amélioration de la condition féminine. Ensemble, nous lutterons contre la précarité menstruelle en confectionnant des trousses qui permettront de distribuer gratuitement des serviettes menstruelles aux femmes en situation de précarité. Pas besoin d’être expert en couture, votre enthousiasme et votre soutien suffisent ! Réunissons-nous pour faire une différence tangible et célébrons ensemble la solidarité. Votre présence compte et chaque trousse que nous créons est une action concrète vers une autre personne. 𝗗𝗮𝘁𝗲 : Le 5 mars de 17h à 19h30 𝗗𝗮𝘁𝗲: Le 6 mars de 9h30 à 12h30 𝗟𝗶𝗲𝘂 : 10 Rue Georges Willame -1400 Nivelles. 𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 : info@bruzelle.be 𝗧𝗮𝗿𝗶𝗳 : Gratuit 19 MARS : Exprimez vos idées pour les droits des femmes ! Rejoignez-nous pour un atelier créatif unique autour des droits des femmes, organisé dans le cadre de Festiv’Elles avec le soutien du service Prévention et Cohésion. Ensemble, transformons nos expériences individuelles en œuvres artistiques pour rendre visible le sexisme à travers des slogans féministes percutants. Cet atelier est gratuit et ouvert à tout public à partir de 15 ans. Si vous souhaitez y participer, merci de vous inscrire avant le 18 mars par mail ou téléphone. Réinventons ensemble les slogans de demain pour une société plus égalitaire ! Exprimez votre créativité et contribuez à la lutte pour les droits des femmes. Date : 19 mars 2024 Heure : de 17h30 à 20h30 Lieu : Rue Georges Willame 10 - 1400 Nivelles Tarif : Gratuit Inscription : Alexis.etienne@laicite.net ou  0472/37.39.76

Vous en avez assez des logements vides qui parsèment nos villes ? Vous voulez agir pour le droit à un logement décent pour tous ? Lancez votre propre Marche du Vide avec notre guide exclusif "Comment organiser une marche du vide ?" ! Cette balade guidée sur environ cinq kilomètres vise à sensibiliser à la question du droit au logement, particulièrement à la lutte contre l'inoccupation. Un outil idéal pour les associations de défense du droit au logement. C’est également l’occasion de rassembler toutes les personnes concernées, de se retrouver en groupe, que ce soit dans sa ville ou son village. C’est un événement simple à organiser. Les différents arrêts que vous choisissez seront l’occasion d'informer sur des sujets liés au cadre légal, aux types d’habitats, aux divers enjeux, aux conséquences négatives de l'inoccupation (délabrement urbain, sentiment d’insécurité...), aux expériences passées officielles ou non, aux occupations conventionnées ou non, etc. D’ailleurs, il vous est possible de donner différentes orientations à la Marche du Vide : la vie en rue, l’histoire sociale des quartiers, la spéculation immobilière, les politiques locales... Les pauses permettront aux participant·es d'échanger de manière critique, créative et argumentée sur les thématiques choisies. Pour résumer, les Marches du Vide vous proposent : Un concept unique : Des balades guidées à la découverte des territoires et des enjeux du logement. Un·e animateur·rice pour stimuler la discussion et une personne ressource pour garantir des informations précises sur le droit au logement. Des pauses devant des biens inoccupés pour échanger, s'informer et réfléchir ensemble. Plusieurs modèles pour tous les publics : Balades de sensibilisation pour le grand public. Balades destinées à des publics spécifiques (propriétaires, acteurs communaux, jeunes, etc.). Modules thématiques sur la vie en rue, l'histoire sociale des quartiers, la spéculation immobilière, etc. Un objectif commun : Mobiliser et sensibiliser à la question du droit au logement. Lutter contre l'inoccupation et ses conséquences néfastes. Promouvoir des solutions pour un habitat accessible et durable. TÉLÉCHARGEZ JUSTE-ICI L'OUTIL D'ANIMATION "COMMENT ORGANISEZ UNE MARCHE DU VIDE ?" Ensemble, faisons résonner nos voix et bâtissons une ville plus juste et solidaire !

Laïcité Brabant wallon et le Relais social ont le plaisir de vous convier au forum « Femmes et sans-abrisme : quelles réalités en BW ? » le 9 avril prochain à Nivelles. Cet événement s’adresse aux professionnels du secteur public et associatif du Brabant wallon travaillant autour de cette thématique. L’objectif de cette journée est de sensibiliser et informer sur les différentes dimensions de la précarité féminine, ainsi que de promouvoir des pistes de solutions et des actions concrètes pour y faire face. Au matin, des intervenant.es viendront exposer les réalités et enjeux liés à cette problématique, avec un accent mis sur le Brabant wallon. En après-midi, ne manquez pas le spectacle "La Cité des Dames", un projet artistique participatif et transversal co-mis en scène par Marie Avril et Lénaïc Brulé (Collectif Sanguin Asbl) avec des femmes sans-abri de Bruxelles. "La Cité des Dames" met en lumière la réalité du sans-abrisme et la grande précarité féminine à Bruxelles, ainsi que les défis spécifiques auxquels ces femmes font face. En explorant des situations intimes telles que les violences conjugales, la vie dans les centres d’accueil, la peur, le harcèlement de rue, les stéréotypes, le racisme, l’isolement et les difficultés à s'en sortir, le projet offre aux participantes, sans distinction d’âge, d’origine, de culture ou de confession, l'opportunité de retrouver une place centrale dans les préoccupations citoyennes et une estime d'elles-mêmes. Programme : 9h30-10h45 : Conférence de Sophie Godenne, infirmière de rue et chargée de projet (DUNE asbl, L’Ilot) et Florence Veen, psychopédagogue et autrice d'un mémoire sur le sans-abrisme féminin (IHP L'APPART, UMONS). 11h-12h : Ateliers et échanges sur base des enjeux dégagés à l'issue de la conférence. 12h15-13h30 : Sandwichs offerts et opportunités de discuter avec une série d'associations travaillant autour de la précarité féminine. 14h-15h : Spectacle "La Cité des dames" par le collectif "Le groupe sanguin". 15h-16h : Bord de scène et conclusion de la journée. Inscriptions au lien suivant : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeh2WHMc4QHK-jOaysxn411CD-QzL3GtaWD7XoLCZxsbbaojw/viewform Au plaisir de vous y retrouver ! Cet événement est gratuit et se déroulera à Nivelles (10 Rue Georges Willame). L’illustration est de Rocio Alvarez.

Hier soir, Paul Knudsen, directeur de Laïcité BW, a été invité sur le plateau de TVCom pour présenter en détail l’initiative du mouvement laïque, le faux journal "vraiment". Rappelez-vous, ce faux journal a pour objectif d'attirer l'attention sur les dangers de l'extrême droite. Au cours de l'entretien, Paul Knudsen a partagé les différentes retombées positives de ce travail de sensibilisation. En effet, les retours du public ont été très favorables. Beaucoup d’enseignants comptent utiliser ce journal comme outil de sensibilisation et de réflexion auprès de leurs élèves car aux élections européennes, les primo votants auront 16 ans. Mais n’oublions pas que la lutte contre les idées d’extrême droite concernent aussi les moins jeunes. Pour un décryptage pédagogique, n’hésitez pas à vous rendre sur le site : https://vraiment.eu/ Si vous avez manqué cette interview, ne vous inquiétez pas ! Vous pouvez la visionner via l’url suivant pour découvrir comment ce journal a suscité un tel engouement et a contribué à notre mission de sensibilisation. https://www.tvcom.be/video/n-a/societe/paul-knudsen-directeur-du-cal-brabant-wallon_33611_421.html

Le 7 novembre dernier, le Centre d’Action Laïque avait exprimé son soutien aux initiatives de dialogue et de paix face à l’horreur de la situation au Proche-Orient. Mais la dégradation de la situation, les déclarations de responsables d’Israël et les souffrances invraisemblables infligées à la population de Gaza appellent une réaction beaucoup plus forte du gouvernement belge. Plus de 23.000 civils tués en pleine connaissance de cause parmi lesquels 2/3 de femmes et d’enfants, des bombardements indiscriminés, une aide humanitaire totalement insuffisante et acheminée au compte-goutte, la destruction des hôpitaux… Le droit international fait obligation aux Etats d’empêcher la poursuite d’une politique criminelle. Le Centre d’Action Laïque appelle en conséquence le gouvernement belge à condamner sans réserve l’actuelle agression perpétrée par l’Etat d’Israël contre les populations de Gaza et à mobiliser tous les moyens diplomatiques utiles, pouvant aller jusqu’aux sanctions, pour obtenir un cessez-le feu immédiat. Il invite également le gouvernement belge à mettre en œuvre la reconnaissance de l’Etat palestinien prévue par son accord de gouvernement. La Belgique, qui exerce aujourd’hui la présidence du Conseil des Ministres de l’Union européenne, doit utiliser cette fonction pour durcir le ton à l’égard d’Israël, par exemple en suspendant la politique de partenariat tant que durent ce massacre et la politique de colonisation. Le Centre d’Action Laïque appelle également à une intensification de l’aide humanitaire apportée par la Belgique. Les besoins des populations survivantes sont en effet immenses. De plus, le Centre d’Action laïque continuera en Belgique à combattre et dénoncer toute forme de racisme et d'antisémitisme, rappelant que dans ce conflit qui fait rage, il ne saurait y avoir un seul gagnant: soit les parties gagnent ensemble, soit elles perdent toutes les deux. Le Centre d’Action Laïque continuera également à demander la libération inconditionnelle des otages. Enfin, le Centre d’Action Laïque manifeste sa plus totale solidarité avec les nombreux Israéliens et membres de la communauté juive dans le monde qui condamnent avec la plus grande sévérité la politique menée par l’actuel gouvernement israélien. Ces courageuses personnes ne trahissent pas leur communauté : humanistes, elles défendent une conception des relations internationales fondée sur le droit et la solidarité et elles portent un propos humaniste qui respecte les droits fondamentaux de chaque être humain.

On vous présente notre collection d'albums jeunesse sur Tendances Première ! À réécouter ici